Après un premier animé Devil May Cry sorti en 2007 par Madhouse, la franchise revient à la charge avec une nouvelle adaptation sur la plateforme Netflix. Annoncée via un trailer le 20 septembre 2024, cette adaptation suscite autant d’enthousiasme que d’inquiétude.
Devil May Cry sur Netflix : Une bande-annonce qui fait débat
Tout d’abord, ce trailer dévoile un Dante jeune chasseur de démons. Le reste du trailer montre une ambiance plus sombre, reflétant l’ambiance des jeux. Les fans remarquèrent les références pour les personnages dont l’antagoniste qu’est le White Rabbit. Un démon ayant fait son apparition dans le manga préquel à DMC3 en 2005. Le grand public est conquis, mais les fans sont plus sceptiques face à cette annonce. Déjà par le doubleur de Dante, Johnny Yong Bosch, le doubleur de Nero le protagoniste de DMC4 et 5. Il remplace Reuben Langdon, doubleur de Dante depuis 2005. Un changement qui a perturbé certains fans. Autre point ayant fait peur aux fans est le producteur américain Adi Shankar. Certains trouvent qu’il ne serait pas à la hauteur, le qualifiant de « faux fan ». Les autres pensent qu’il l’est. Ce qu’il faut retenir de ce trailer est que le grand public est conquis. Néanmoins, les fans sont divisés et attendent plus d’images.
Un générique explosif pour Devil May Cry, mais un choix musical controversé
Le 30 janvier 2025, le compte officiel X (Twitter) Devil May Cry poste le générique, d’une durée de 1 minutes et 22 secondes. Dès le début, on reconnaît le groupe de nu métal américain Limp Bizkit avec sa chanson Rollin’ (Air Raid Vehicle). Un choix musical qui surprend, car la franchise possède déjà des titres emblématiques comme ‘Devils Never Cry’. Les fans s’attendaient à ce que le générique comporte une chanson de la licence. Néanmoins, le grand public est conquis par ce choix même si certains protestent. On découvre par ailleurs Lady, avec un nouveau design. Originaire du troisième jeu, elle n’avait pas eu de gros changement jusqu’ici. Cette différence provoqua une indignation chez les fans. Les vêtements de citoyen sont abandonnés pour une tenue militaire. D’autres personnages font leur apparition, comme Nelo Angelo, Mundus ou Arius. Ce générique comporte beaucoup de références comme l’épée de Nero, la Red Queen, ou le sabre de Vergil, frère jumeau de Dante : le Yamato. Simples références ou foreshadowing ? Une animation et une direction artistique soignée, ce générique unit les fans et le grand public à ce que l’animé parte comme une bonne adaptation.

Des affiches pour maintenir la hype !
Une nouvelle affiche est montrée le 11 février. On y retrouve Dante de dos avec sa célèbre épée Rebellion. Dans la réflexion de cette dernière se trouve le White Rabbit, un petit rappel de qui sera ce que l’on suppose être l’antagoniste principal. Ensuite, trois jours plus tard, le 14 février, le compte X de Devil May Cry poste une affiche de Dante en lien avec la Saint Valentin suivie d’une phrase :
« He’d love to slay a demon for you. Happy Valentine’s day from Dante. » (Il adorerait trancher un démon pour toi. Joyeuse Saint Valentin de la part de Dante.)
Le compte en profitant pour faire une référence à Devil May Cry 1 et à la fameuse scène où Dante pleure la mort de Trish en écrivant :
« He’ll fill your dark soul with LIGHT! » (Il remplira ton âme sombre avec la LUMIÈRE!)
Un simple poster humoristique, mais qui montre bien que les personnes derrière le projet n’oublient pas que la licence se base également sur l’humour et l’absurde. Sur un ton plus sérieux, le dernier poster en date est partagé le 27 février. Il s’inspire fortement d’une affiche réalisée pour le reboot de la saga : DmC Devil May Cry (2013). Avec ses tons noirs et blancs puis ce rouge sang ressortant, ce poster montre également que Dante est plus qu’un surhomme blagueur. Mais un véritable chasseur. De plus, tout le monde s’est mis d’accord pour dire que ces affiches sont des réussites, fans comme le grand public.

Un extrait qui enthousiasme autant qu’il inquiète
La dernière nouvelle est un clip d’une durée d’1 minute et 10 secondes montrant Dante tuant des démons à l’aide de ses pistolets. Il se termine par des blagues de Dante. Cet extrait a réussi à diviser les fans. Même si le grand public ne voyait rien de dérangeant, les fans criaient au scandale. Tout d’abord à cause des armes qu’utilise Dante : des pistolets classiques au lieu des cultissimes Ebony & Ivory présentes depuis DMC1. Un petit changement qui ne manqua pas de faire réagir. Adi Shankar confirma qu’il ne s’agissait pas des dîtes armes, Dante les gagnerait plus tard dans la série. La série est progressive, tout évoluera pour donner lieu aux éléments qu’on connait. La série se déroulant avant DMC3 (un préquel). Cette série n’est pas canon. Autre point critiqué dans cet extrait est l’attitude de Dante. En effet, la blague serait trop hors personnage, ressemblant trop à l’humour des films Marvel. Une partie du publique trouve que la blague marche. Car la licence est tout le temps en surjeu et ironique. Adi Shankar se justifia sur X :
« C’est supposé se passer durant les très jeunes années de Dante. Et quand on est jeune, on n’a pas toujours la tête sur les épaules. Tout le monde a eu des débuts difficiles et agissait bizarrement… »
Une adaptation entre espoir et scepticisme
Finalement, en si peu de temps et de partages, l’animé Devil May Cry de Netflix fit déjà beaucoup parler de lui. Le grand public est ouvert à cette adaptation n’ayant qu’une hâte : celle de regarder cette série. Contrairement à la fan base de la licence qui est divisé. Une partie est comme le grand public et veut voir cette adaptation. Tandis qu’une autre est plus médisante, méfiante à cause des éléments cités plutôt. Comme l’humour qui semble enfantin ou des éléments de lore qui semblent ne pas coller. En tout cas, il faudra attendre le 3 avril pour enfin avoir le fin mot là-dessus. Sachant qu’Adi Shankar prévoit au minimum cinq saisons, chacune représentant un jeu vidéo de la franchise. Nous espérons que cette dernière conquerra le cœur du grand public et des fans pour remettre en avant cette célèbre licence d’Hack ‘n’ Slash.